Finalement, après 1 mois et demi, me voilà enfin à mon endroit de prédilection : Byron Bay. Ce village possède une réputation qui le précède. Il parait qu’une fois que tu le visites, tu ne veux plus en repartir. Un trou noir où les voyageurs se perdent, quoi! Eh bien, ça doit être vrai, car moi-même qui devais rester pour une semaine exactement, je me réveille le dimanche matin avec une note me disant que je dois me rende à la réception de mon auberge. On m’informe alors que je devais partir ce matin…je regarde ma montre il est près de 11h, alors que mon autobus était à 7h 45 du matin. J’étais convaincue que je partais le lendemain! Un peu paniquée, parce que mon horaire est réglé au quart de tour, j’appelle la compagnie d’autobus GreyHound pour changer mon billet et je tombe sur un employé assez mou du cerveau. Alors, je vais directement sur internet, je change mon billet en 2 minutes, sans frais…c’est quasiment trop facile, je trouve ça louche. À l’auberge, le manager m’informe qu’ils ont une place pour moi, donc pas de soucis (No worries, expression par excellence des Australiens) Finalement, mon erreur m’aurait couté une nuit supplémentaire à Byron, quelques gouttes de sueur et beaucoup de plaisir.
Parce qu’il y a évidemment une raison pourquoi les gens refusent de partir.
Byron Bay, c’est le meilleur des deux mondes. Dans le jour, la plage offre de magnifiques conditions de surf et le village grouille d’un heureux mélange de voyageurs et hippies locaux qui fréquentent le nombreux cafés et boutiques. Le soir, c’est la fête! J’ai la chance de rester dans une auberge où les drinking games sont permis et où la fête bat son plein jusqu’à 10h 30. Puis, pas trop loin, il y a différents bars, pour tous les goûts, le mien étant le Woody’s, un bar de surfers où on peut danser sur de la musique old school. Faut dire que j’ai pris un petit coup de vieux, le samedi soir, la ville fût envahie par les «Schoolies», c’est-à-dire les jeunes Australiens qui viennent de finir leur secondaire et qui viennent à Byron Bay faire la fête. Pas moyen de rentrer dans un bar, sans mourir d’asphyxie par la sueur humaine! Eh bon, il commence à y avoir une certaine différence d’attitude entre une personne de 18 ans et de 23.
Bref, je ne pourrais pas être plus heureuse que surfer et bronzer dans le jour et sortir faire la fête avec des gens de partout à travers le monde. Décidément Byron tu me manques déjà!